Lucky star

Publié le par Free Wheel

       Je vais bien, la sérénité s'installe, pas de souci à l'horizon, pas trop d'inquiétudes...et de toute façon je suis bien décidée à ne pas monter les désagréments en épingle mais à continuer mon chemin. Mais lors de ces périodes heureuses j'ai toujours l'impression de sentir au-dessus de ma tête l'épée de Damoclès du malheur. C'est comme si je savais qu'un jour ou l'autre j'allais payer tout ça, comme si tout se payait. Vaches grasses vaches maigres. Années de pain blanc années de pain noir. Je sens que tout ceci est très fragile, que rien n'est acquis. Je pense souvent à la sortie de Laurence Parisot sur la précarité de la vie : au travail ça peut basculer très vite de la satisfaction à mener un projet vers le stress intense de la surcharge de travail...avec H ça peut se finir...un accident pourrait bouleverser mon équilibre...Stop, sophrologisons et soyons présente au moment qui se vit là maintenant !
       J'ai pas mal ressassé tout ça en lisant La malédiction du parapluie de Lewis Trondheim : dès qu'un petit bonheur inattendu lui tombe dessus (trouver un parapluie dans la rue alors qu'il pleut) il sent, il sait qu'il va le payer (sa femme a un accident de voiture). Du coup il calcule tout ! Heureusement c'est très drôle, et c'est chouette que Trondheim nous ait livré ainsi ses "petits riens", alors que lui-même se trouve ridicule.

PS pour O : j'ai aussi beaucoup ri quand il raconte que dans un festival de BD
Larcenet lui demande de lui cracher dessus et essaie de faire en sorte que son crachat lui tombe dans la bouche !
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O
ah ouais j'avais oublié! encore mieux!
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O
ha ha! oui oui oui! tu me rappelles à ce bon souvenir! une sorte d'instantané de retour au collège - avec les gros lourdauds et le mec humilié! très drôle!
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F
<br /> mais en quelque sorte inversé puisque c'est Larcenet qui demande à se faire cracher dessus!! Arf!<br /> <br /> <br />